Il va de soi que la principale raison est
d’ordre financier.
En France, même en faisant appel à un freelance – ce qui
suppose l’absence de charges salariales – la facture est toujours salée.
Mais au-delà de la considération financière,
il y a aussi la recherche de compétences et de spécialités. Nous
« baignons » au milieu d’outils technologiques performants, eux ont fait
table rase de la notion même de frontière.
Quelques chiffres à titre de comparatif de prix
Ceci est une ébauche de comparatif des prix d’une prestation de développement informatique. On notera surtout qu’en France, les prix varient considérablement en fonction des villes et des régions, Paris étant toujours au sommet du podium.
En embauchant un développeur débutant, une entreprise devra débourser au minimum 200 € par jour de salaire. À cela s’ajoutent les charges sociales et fiscales.
Dans certains domaines, le recours à un freelance est une option rentable. Le domaine de l’informatique, et surtout du développement, échappe à cette réalité.
En moyenne, un développeur français facture sa prestation entre 300 et 500 € par jour. Dans certaines régions, les prix peuvent descendre en dessous de 300 €. Il faut aussi savoir que les tarifs dépendent du diplôme et de l’expérience.
En revanche, un développeur offshore facture sa prestation en moyenne à 140 € par jour. Ça descend à 70-80 € par jour dans certains pays asiatiques et africains notamment.
La création de site internet pas cher, c’est bien beau. Mais qu’en est-il de la qualité du résultat ?
Le développeur et le client sont coresponsables de la qualité du résultat
On sait tous que le développeur offshore doit respecter à la lettre les consignes du cahier des charges. Il déploiera son expérience pour exploiter les meilleurs outils adéquats aux attentes de ses clients.
Mais le développeur offshore n’est pas à blâmer si les consignes du cahier de charges présentent des ambigüités. Le premier responsable de la qualité du résultat, c’est le client lui-même.
Élaborer un cahier des charges est assez complexe. Le client doit indiquer toutes les contraintes avec lesquelles le développeur devra travailler.
Ces contraintes, ce sont la technologie, le design, la durée de la prestation, les fonctionnalités à inclure et tout un tas de paramètres techniques. Bref, le cahier des charges est un document qui se doit d’être très précis.
L’indécision du cahier de charge aura un effet boomerang contre le client lui-même. Car le développeur ne considérera que les informations qu’il contient, et fera le travail de la manière qu’il juge la plus adaptée ou la plus rapide.
L’offshoring, c’est une affaire financièrement intéressante. Mais l’entreprise doit scruter au préalable la meilleure destination offshore pour une prestation donnée.
Par exemple, l’Afrique francophone du Maghreb, Madagascar et Maurice sont parmi les destinations prisées des Français pour la rédaction web offshore. En revanche, il n’est pas rare que les connaisseurs de l’offshoring conseillent aux Français de se tourner plus vers l’Asie et l’Europe de l’Est.
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